Publié le 16-11-2015

Comme partout en France, le recueillement de la Ville de Roncq, sur le parvis de l'Hôtel-de-Ville, a été émouvant et unanime, ponctué par une minute de silence. Dans la foule, un ami du fils de Raymond et Rose-Marie, deux Roncquois engagés dans la vie publique, fait partie des victimes des massacres de Paris. Leur réaction est indicible. Vous êtes venus nombreux sur le parvis de l'Hôtel-de-Ville pour témoigner l'inacceptable par votre présence. C'est ce qu'ont exprimé Charles Lafrenoy, Lola Célereau et Arthur Lamblin, trois enfants roncquois meurtris comme la plupart des Français. « Qui attaque Paris attaque en masse tout le genre humain », a lâché Charles, « la France incarne tout ce que les fanatiques religieux du monde détestent », a ajouté Lola, « cette haine est la leur, pas la mienne », a conclu Arthur (retrouvez l'intégralité des textes en cliquant sur le lien ci-dessous). Peggy Robert, conseillère municipale déléguée, a relayé une pensée de Khalidou Kébé, ami malien de la Ville de Roncq : « cet héritage est celui de la Liberté, de l'Egalité et de la Fraternité et il fait des envieux, les terroristes ». « Comment donner du sens à ce qui n'en a pas ? », s'interroge Vincent Ledoux, « en communiant autour des valeurs intangibles de notre République ».L'article de Simon Castéran que le Maire a lu, dédié à la mémoire de sa cousine Madeleine dont le seul crime fut d'aimer la vie est plus qu'un hommage, c'est un cri : « Alors, poourquoi continuer à tuer ? Ton Seigneur est-il si faible, dans ton esprit, qu'il ne puisse agir de lui-même ? Je ne peux le croire ». Les nombreuses bougies déposées sur le perron de la Mairie sont autant de flammes d'espoir comme les paroles de la Marseillaise entonnées par la foule présente. (Photos Marine Debondt, Thierry Thorel et Patrick Bonte)Cliquez ici pour retrouver l'intégralité des textes lus pendant la cérémonie