Publié le 14-09-2016

Au printemps 2015, tous les essaims d'abeilles « Buck fast » d'origine italienne ont été décimés dans les neuf ruches municipales installées au parc rural du Blanc-Four. La faute à une météo capricieuse et imprévisible. Pour les remplacer, ont été achetées des abeilles noires, une espèce endémique d'Europe mieux adaptée au climat de notre région. Anastasia Descheemacker, apicultrice amatrice roncquoise et enseignante passionnée d'agriculture, s'occupe de ce rucher qui a repris vie même si le miel produit cette année a été consommé par les abeilles en raison d'une météo encore trop capricieuse.« L'abeille noire introduite ici est 100% pure race, elle n'est pas trop agressive et résiste bien au froid », souligne Anastasia, « elle s'acclimate bien mieux même si elle est moins productive que la précédente race ». Besogneuses, on peut les approcher sans les craindre. L'activité est intense dans certaines ruches occupées par environ 50 000 abeilles alors qu'elle est moins dense dans d'autres où elles sont bien moins nombreuses. « On ne s'inscrit pas dans une démarche de productivité mais bien de respect des équilibres naturels », explique Xavier Duquesne, Conseiller municipal à l'Animal dans la ville, « le rôle d'une collectivité comme la nôtre est de montrer l'exemple en faisant de la pédagogie autour de la sauvegarde de l'abeille. Elle est en effet essentielle dans la préservation des écosystèmes et du biotop avec la pollinisation, c'est ce qui la rend fascinante. A nous de partager ce trésor naturel avec toutes les générations de la population, de sensibiliser tous les publics, y compris celui des entreprises avec lesquelles on pourrait nouer des parrainages autour de l'abeille. La Ville se montre résolument accueillante pour l'abeille ».