Publié le 29-04-2017

Dans le cadre de leur formation et de leur préparation, entre 20 et 30 sapeurs-pompiers, pompiers volontaires et jeunes sapeurs-pompiers du Centre de Secours de la Vallée de la Lys basé à Bousbecque ont participé les 15, 22 et 29 avril en matinée à des manoeuvres sur le site du 377 rue de Lille. L'occasion de parfaire des connaissances dans des conditions quasi-réelles avec des figurants jeunes sapeurs-pompiers interprétant le rôle des victimes blessées. Parmi les soldats du feu, on a retrouvé des anciens volontaires de l'ancienne caserne de Roncq passés professionnels ou parfaitement intégrés au Centre de Secours intercommunal de la Vallée de la Lys. Dernier exercice le 23 mai rue de Tourcoing au Blanc-Four à 18h. Placés sous le commandement du capitaine Pierre Kindt, les soldats du feu ont pratiqué un exercice de secours in situ. Ils sont intervenus depuis la rue Destombes, appelés puis alertés par le sergent-chef Yves Mullié qui a endossé le rôle du requérant. De la fumée froide produite par un générateur de fumée interne a été répandue dans le bâtiment situé en bordure de la rue de Lille. Cette fumée s'échappait notamment des fenêtres. Le centre de traitement d'alerte avait été à chaque fois informé de cet exercice. « L'objectif est d'impliquer l'ensemble du personnel qui travaille en trois équipes », témoigne le capitaine Pierre Kindt, « cela nous permet de travailler la cohésion entre les pompiers dans des conditions réelles avec un départ sans adresse, de la fumée, des victimes. Durant une heure et demie d'exercice, on reprend la totalité des procédures, la partie incendie avec l'extinction du feu, la partie secourisme avec la sortie des victimes et leur prise en charge jusqu'à l'hôpital, c'est un travail complet d'un bout à l'autre. »Sept anciens pompiers roncquois à Bousbecque Le Centre de Secours intercommunal de la Vallée de la Lys compte 110 sapeurs-pompiers dont 78 pompiers volontaires. « Parmi eux, figurent sept anciens Roncquois, deux d'entre eux sont devenus professionnels et cinq autres sont volontaires », souligne Pierre Kindt, « ils vivent ces différences portant sur le fonctionnement, les gardes, l'astreinte, les sollicitations plus importantes, ils se sont adaptés à un autre système. Lors d'un prochain exercice, toujours à Roncq, on inversera les rôles pour que tous les personnels vivent toutes les situations ».En interprétant le requérant, le sergent-chef Yves Mullié s'est approché le plus possible du réel tout en portant un regard sur le comportement des pompiers pour corriger ensuite ce qui doit l'être. « Dès mon service militaire où j'ai intégré le service incendie de l'Armée de l'Air, j'avais en tête de devenir pompier professionnel, ce que j'ai fait en passant le concours lorsque je suis arrivé au Centre de Secours intercommunal de Bousbecque après une expérience de pompier volontaire dans l'ancienne caserne atypique mais néanmoins sympathique de Roncq. Ce qui est sympa dans ce nouveau centre de secours, c'est la mixité de la population, on travaille aussi bien en secteur rural qu'en secteur urbain ou péri-urbain, les contacts avec la population sont intéressants ». (Photos Thierry Thorel)Dernier exercice au Blanc-Four le 23 mai à partir de 18h30 avec un autre scénario rue de Tourcoing. La grande échelle sera déployée pour l'occasion mais ce sera un exercice et non d'un départ de feu réel. Le centre de traitement d'alerte est à chaque fois informé de cet exercice.Cette manoeuvre se déroule à l'intérieur et à l'extérieur des locaux et dure environ deux heures, à partir de 18h45. A noter qu'y participent les pompiers roncquois, professionnels et volontaires, ainsi que de jeunes élèves sapeurs-pompiers.