Publié le 17-05-2017

Dans le cadre de leur formation et de leur préparation, entre 20 et 30 sapeurs-pompiers, pompiers volontaires et jeunes sapeurs-pompiers du Centre de Secours de la Vallée de la Lys basé à Bousbecque ont participé les 15, 22 et 29 avril en matinée à des manoeuvres sur le site du 377 rue de Lille et les 9, 16 et 23 mai sur le site de l'ancien château Alphonse-Loeul au Blanc-Four. L'occasion de parfaire des connaissances dans des conditions quasi-réelles avec des figurants jeunes sapeurs-pompiers interprétant le rôle des victimes blessées. Parmi les soldats du feu, on a retrouvé des anciens volontaires de l'ancienne caserne de Roncq passés professionnels ou parfaitement intégrés au Centre de Secours intercommunal de la Vallée de la Lys. Lors des premiers exercices au 377 rue de Lille, ils avaient été placés sous le commandement du capitaine Pierre Kindt en répétant un exercice de secours in situ. Lors du second exercice au Blanc-Four, ils ont cette fois été placés sous le commandement du lieutenant Olivier Pennel. C'est également  le sergent-chef Yves Mullié qui a endossé le rôle du requérant avec d'autres jeunes sapeurs-pompiers. De la fumée froide produite par un générateur de fumée interne a été répandue dans le bâtiment situé en bordure de la rue de Tourcoing. Cette fumée s'échappait notamment des fenêtres. Le centre de traitement d'alerte avait été à chaque fois informé de cet exercice. « L'exercice s'est bien déroulé, il permet de développer le perfectionnement des soldats du feu et de mettre en oeuvre la collaboration entre pompiers professionnels et pompiers volontaires », souligne Olivier Pennel, « cela permet de travailler les réflexes lors d'une intervention comme dans les conditions réelles ». « Je suis fier d'être pompier » Le Centre de Secours intercommunal de la Vallée de la Lys compte 110 sapeurs-pompiers dont 78 pompiers volontaires. Parmi eux, figurent sept anciens Roncquois, deux d'entre eux sont devenus professionnels et cinq autres sont volontaires. Ils s'attellent à des missions aussi diverses que variées dans de nouvelles infrastructures et avec du nouveau matériel. En interprétant le requérant, le sergent-chef Yves Mullié s'est approché le plus possible du réel tout en portant un regard sur le comportement des pompiers pour corriger ensuite ce qui doit l'être. Pour Olivier Pennel, c'était lors de cet exercice au Blanc-Four une forme de retour dans son quartier. « J'ai pu concrétiser un rêve pas loin de mon quartier d'origine, c'est fantastique », reconnaît Olivier Pennel. « « Ce que j'apprécie chez les pompiers, c'est l'esprit d'équipe, la cohésion, le fait d'être au service des gens, je suis vraiment fier d'être pompier », affirme Ludovic Bérier, sapeur-pompier 1ère classe roncquois, chargé lors de l'exercice de ramener l'eau. Comme tous ses collègues, il n'a jamais le droit à l'erreur, d'où l'importance de ces manoeuvres. (Photos Thierry Thorel)